Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Houesville par Aurelie et Michel
20 mai 2013

ECOLE D'AUTREFOIS : Quand tout a commencé ......

C'est à cet homme Monsieur Jules FERRY à qui l'on doit nos années passées sur les bancs d'école........

Le 16 juin 1881, Jules FERRY,  président du conseil, poursuit sa mise en place des lois sur l'enseignement commencé en 1879, c'est alors que l'école devient gratuite. L'année suivante il rend l'instruction obligatoire (28 mars 1882).

C'est à partir de ce jours que tous les enfants garçon et fille garderont pour toujours le souvenir d'un instituteur ou d'une institutrice, des bêtises faites entre copains, les odeurs particulières de la classe, la plume, le cartable, les trajets plus ou moins long pour se rendre à l'école, la rigueur du maître, les leçons de morale, les cours manuel ............

Suite à la loi de 1881, toutes les communes devaient avoir une école, avant cette loi certaines communes se regroupaient pour avoir une école comme de nos jours. 

 

Sur les bancs Houesvillais

Avant cette loi, tous les enfants n'étaitent pas égaux, suivant la richesse et la volonté des parents chaque enfants recevaient plus ou moins une instruction. Et à Houesville que savons nous de la présence ou non d'une école? voici quelques éléments de réponses ......

Pour avoir une école, elle devait faire l'objet de donation si cela n'était pas le cas comme à Houesville à la fin du XVI éme siècle on avait une école non fondée rémunérée seulement par les paroissiens ceux qui laisse penser que l'école devait souvent être fermé.

En l'absence d'instituteur ou d'institutrice se sont les prêtes et curés qui se chargeait de l'instruction de leurs jeunes paroissiens.

En 1803, le préfet demande aux communes de Houesville, Angoville, Liesville et Saint-Côme de se mettre d'accors pour ne former qu'une seule école primaire. Dans une délibération du Conseil municipal datant du 24 juillet 1803 il est fait mention que la commune de Saint-côme  "fait beaucoup de difficultés à ne faire qu'une école".

"le peuple qui a les meilleurs écoles est le premier peuple, s'il ne l'est pas, il le sera demain "

 

En 1819 il y a 62 enfants d'âge scolaire, 28 garçons et 34 filles mais seulement 27 vont à l'école.

Le conseil municipal ne pouvant entretenir 2 écoles décida de remplacer l'école des filles par l'école des garçons : " trouvant plus utile que les garçons soient instruit que les filles, puisque se sont eux effectivement qui sont appelés à l'état du commerce et de la faisan ce valoir"

C'est alors que Michel-François DUREVIE ouvre chez lui une école non reconnu officiellement et en 1824, le diocèse décide de se renseigner sur l'état de leur école primaire. C'est l'abbée DEROUET qui leur répond : " un nommé DUREVIE (Michel) recevait chez lui les enfants de la commune et les faisait lire et leur apprenait à écrire, il était infirme et se faisait une occupation de donner des leçons à la jeunesse. Il lui était accordé au budget pour traitement , indemnité de logement, une somme qui, à plusieurs années, varié, depuis 40 à 80 Fr. Il avait de 18 à 20 enfants, du nombre desquels la moitié ne payait rien, comme pauvres, l'autres moitié payait une contribution qui pouvait se monter à la modique somme de 25 fr. Depuis 3 ans cet instituteur est mort, et quoiqu'il fut à désirer pour la commune qu'il eut été remplacé, il ne s'est trouvé personne qui voulu être instituteur de Houesville avec ce modique traitement qui d'ailleurs n'a pas était porté au budget de 1825. Vu qu'il n'y avait pas d'instituteur, le curé soussigné, s'est déterminé à faire lire et écrire les enfants après sa messe tous les jours. A ce moyen la commune de Houesville n'est pas privé d'instruction"

 

En 1828, il n'y a qu'une école de filles qui a pour institutrice Aimée DUVAL qui reçoit 25 élevés l'été et 30 élevés l'hiver, dont 15 gratuitement. Quand aux garçons, les familles qui en on la faculté des envoient aux écoles de Saint-Côme, Blosville et Liesville suivant la proximité de leurs village. les pauvres se trouvent privés d'instruction. A cette époque l'instruction n'était pas une priorité c'est pourquoi les enfants devaient aider leur parents aux travaux des champs ce qui explique qu'il y ai plus d'élevés l'hiver que l'été.

C'est en 1837 que le conseil municipal décide d'acquerir la maison de feu Pierre LE PARMENTIER pour un y installer l'école, le logement de l'instituteur et la mairie.

En 1848, Houesville possède une école mixte mais la commune  souhaite rétablir une école pour les garçon et une école pour les filles, il en font la demande auprès de l'inspecteur d'académie qui ne donne pas suite à leur demande car la commune n'est pas dans la possibilité de fournir un autre local pour la deuxième école.

En 1883 le conseil décide de construire une école, cette école verra le jours en 1887.

 

Ecole Houesville 082

 

Prés de 130 ans plus tard les vestiges de cette école sont toujours visible. Aujourd'hui l'ancienne école fait office de salle des fêtes mais vous pouvez y découvrir c'est quelques écritures qui malgré le temps passé nous rappel que pendant prés d'un siècle des dizaines d'écoliers sont passé par là et en garde encore aujourd'hui des souvenirs plus ou moins heureux !!!!

 

"on peut quitter l'école, mais l'école ne vous quitte jamais "

Andy PATRIDGE

 

bibliographie : Houesville, notes pour servir à l'histoire d'une commune du canton de Sainte-Mére-Eglise;  Remy VILLAND, société d'archéologie et histoire de la Manche

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
P
joli texte, toujours aussi bien renseigné et documenté félicitations....
Newsletter
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 42 839
Publicité