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Houesville par Aurelie et Michel
1 octobre 2012

sorcellerie et sorciers à houesville

HISTOIRE D'Y CROIRE

 

L'ABBE DEROUET Louis Henri

 

            Ce fut un de nos plus haut personnage en couleur et en bonté d'après les écrit

Né à Saint Denis Le Gast, ordonné prêtre le 25 avril 1797, vicaire à Méautis puis curé de HOUESVILLE du 18 février 1811 à 1837. Il se retira à Saint Denis Le Gast

            Il s'est acquis une grande réputation comme médecin des maladies corporelles, et il donnait des avis dix lieues à la ronde ce qui lui valut quelques inquiétudes de la part de ses supérieur, ainsi que l'atteste cette lettre écrite par le maire à l'évêque

HOUESVILLE, le 16 août 1823

Monseigneur,

            Le cure de HOUESVILLE est revenu de la retraite de Coutance, accablé de chagrin, et ce qui cause sa plus grande peine c'est qu'il craint que les supérieurs ne croient ses délateurs. Il a été accuse devant vous d'avoir fait la médecine à CARQUEBUT depuis quinze jours, fausseté la plus insigne. N'y aurait-il donc nul ordre, nul état, nulle classe où la vertu et la moralité ne soient en bute aux traits du calomniateur; il serait pénible de penser que le sacerdoce n'en fut excepte.

            Celui qui s'acharne le plus contre le cure de HOUESVILLE est justement celui qui devrait se rappeler ses bienfaits et le prendre pour modèle dans son administration spirituelle, au lieu de d'assiéger continuellement les portes de MM,  vos vicaires généraux pour le peindre sous de facestes couleurs.
Le dénonciateur dans tous ses états fut toujours méprises des supérieurs mais cependant l'accusation sans cesse répète quoique fausse peut laisser une impression profonde et désagréable contre celui qui en est l'objet.

            Je dois donc ,Monseigneur comme paroissien de HOUESVILLE, et comme Maire vous dire la vérité toute entière sur la conduite morale et publique de notre vertueux cure , vous suppliant de faire enfin cesser les sourdes menées que l'on emploie pour lui ravir votre estime, votre confiance, celle de ses supérieur et attaquer sa réputation

            Le cure de HOUESVILLE, d'un caractère doux tranquille, conciliant est généralement aime, estime et respecté de tous les habitants, même des communes voisines. Il a été 20 ans vicaire de Méautis, sous le respectable curé qui y était alors. Pourvu à la mort de ce cure à la succursale de HOUESVILLE il fut généralement regretté à Méautis. Aussitôt qu'il fut à Houesville ,il  a réuni tous les fidèles de la paroisse jusqu'alors divises par la différence d'opinion. D'un piété exemplaire, il a obtenu de vous il y a plusieurs années l'établissement d'une confrérie du saint sacrement; de la scrupuleuse exactitude dans l'office qu'il fait d'une manière édifiante et dans ses autres devoir de pasteur; il ne lui est échappe aucune âme sans sacrement depuis 12 ans qu'il administre HOUESVILLE. Il est toujours dans sa paroisse revêtu de l'habit ecclésiastique. Il fait souvent des sermons et toutes les instructions du prône de mémoire; il est très zélé pour la tenue de son église et il tient bien les enfants; leur fait le catéchisme presque toutes l'année fait lire et écrire les jeunes garçons tous les jours après la messe et a soin que la maîtresse d'école tienne bien ses jeunes écoliers. Il porte sans cesse des consolation aux infirmes et aux vieillards et est on ne peut plus charitable envers les pauvres. Enfin il est sobre et d'une conduite irréprochable, se faisant toujours un devoir d'obéir aux ordres de ses supérieurs. Voila celui que la calomnie veut noircir et auquel la jalousie prétend ternir la réputation mais ils ne peuvent réussir ; vous exigerez toujours la preuve de la dénonciation

            Agréez, je vous supplie,  l'expression des sentiments de vénération et de respect avec lesquels j'ai l'honneur d'être, monseigneur, votre très humble et très obéissent serviteur

 

CORRESPONDANCE DU MAIRE DE HOUESVILLE (1831)

 

 

 

L'abbé DEROUET a enseigné pendant quelques années il donna la leçon au enfant après la messe. De part sa connaisance il su conseiller à ses paroisiens les remèdes les plus adéquates

 

Histoires des deux chevaux sans cavalier

L'accouchement d'une femme

Sieur marguerie et son coup de froid (remede conseillers par l'abé Derrouet)

Le cochon de fils

L'abreuvoir du carrefour de la mendicité

Le devin à la baguette magique(affaire pasé en jugement)

Les anguilles et Leblond

 

Les anciens m'ont rapporte

il faut utiliser du sel bénit ,et le mettre aux quatres coins du clos afin de préserver les animaux de l'ensorcellement

pour porter le lait à la ville on mettait un peu de sel sur la canne.

Si l'on craignait l'ensorcellement on accrochait à leurs cornes ubn petit sac de sel beni

On se servait que des cannes en cuivre car elle avait un pouvoir bénéfique

les fermiers de Houesville n'abreuvait pas leurs veaux le matin du vendredi saint pour les protéger des mauvais sort Ils les faisaient jeuner

Par contre après la messe de minuit il était bon de faire boire les chevaux et les bestiaux pour les protéger du mauvais sort

            Pour ce protéger de certains abreuvoirs dit maléfique on planter tout autour de nombreuses petites croix. De plus lorsque l'on changeait de champs un troupeau il faisait toujours boire la plus vieille vache pour s'assurer que terrain n'était pas polluer

Des animaux étaient sacrés et les détruire aurait attirés tous les malheurs et ce surtout en normandie (30 ruches en 1790)

 

 

GOUBLINS ET TROLLS( mot scandinave )

 

Il est important de faire la différence entre le savoir bénéfique et le savoir maléfique

Il y a les guériseurs,les warous, les sorciers, les goublins.

Il est évident que notre cœur penche selon nos croyances.

Ainsi les dévotions populaires verront la pratique de pélerinage , en des lieux précis (calvaire, fontaine…) ou vers des saints ; voir des pratiques de sorceleries voir les coutumes de us et chacun.

 

Mefious, mefious des Goublins

qui raodent l'sé, par les qu'mins

 

            On se rassemblait volontiers jadis pour la veillée, au coin de la cheminée et les vieilles gens contaient aux jeunes des histoires qui venaient du fond des âge. Le répertoire des légendes venait de chaque coin du département.

            Elles rapportent les milles tours malicieux du diable, des warous (les loups garous du moyen-âge) des milloraines ou des dames blanches qui montaient en croupe derrière les voyageurs ou des goublins espiègles qui se transformaient en chèvre, en chien ou en chat et que l'on appelle droler (déformation dit jean fleury de trolls) ou encore de la "mauvaiseté".

            Les plus connues sont l'histoire du serpent gigantesque à qui y fallait abandonner un enfant toutes les semaines et qui se muchait dans le trou baligan creuse dans la falaise de flamanville et profond d'une demie lieu.

            La demoiselle de tonneville n'est pas moins fameuse cette demoiselle était une dame blanche qui jouait des tours aux voyageurs égares dans les landes pour avoir posé le pieds sur mal herbe.

            Les oies de pirou les femmes se transformaient en oie pour échapper aux pirates

on se plaisait aussi à la veille à conter des histoires de sorcier bien entendu, tandis que le vent faisait griser les volets secouait les portes et que la chasse hèle tchien passait dans les airs a grand bruit de fouet que l'on claque, de chevaux qui galopent, de chien qui hurle déchaînes

on disait que la demoiselle de Gruchy a greville se transformait en toutes sortes d'animaux comme des personnages qui se transformaient en animaux métamorphosait en chevaux ou en taureaux.

            On conte qu'une personne qui passait pour être un sorcier fut aperçu avec des traces de coups de fouet le lendemain d'une transformation.

            On parlait des maisons goublinées ou l'on entendait la nuit dégringoler les caudrons et danser les assiettes, des goublins, dont la présence indique le voisinage d'un trésor, de certaines herbes mystérieuses que l'on mangeait si l'on voulait se changer en chat ou en mouton d'un certain livre secret appelle le grimoire que tous les prêtes possédaient et qu'ils lisaient à l'enr'bours pour désensorceler les gens

            Quand au sabat les sorciers oignaient leur corps d'un onguent fait avec de la graisse d'enfant mort sans baptême, grimpaient au haut de leur cheminée et criaient pic par sus feuilles.

On avait vu la fille d'un médecin à Carentan s'envoler de son balcon pour se mêler au cortège des sorciers, et on chuchotait que le curé de Coigny célébrait des messes noires la tête en bas et les pieds en l'air

SORCELLERIE ET SUPERSTITIONS

 

On parle beaucoup à Houesville d’histoires de sorcellerie et on assure que la commune possédait encore des sorciers il y a quelques dizaines d’années. Nous l’avons vu , l’abbé Derouet , curé de HOUESVILLE de 1811 à 1837 , avait la réputation de guérisseur; il était consulté aussi par des personnes qui se croyaient plus ou moins ensorcellées, ainsi que l’attestent les hitoires suivantes que nous avons entendues raconter:

 

Un sieur Le Blond, de St Côme avait l’habitude de tendre des bourraches dans le Sèves pour prendre des anguilles Un matin, il surprit un jeune homme d’Auvers, entrain de les détendre, et l’apostra. Le jeune voleur partit sans broncher, mais, dans les jours qui suivirent , le père Le Blond et sa famille tombèrent malades, rien n’allaient plus chez lui , même ses volailles crevaient.Il compris qu’il avait un sort et alla trouvé le curé Derouet qui lui dit:«D’ici trois jours vous apprendrez qu’il y a un jeune home mort à Auvers». Trois jours plus tard, le jeune homme en question décéda.

 

Le curé Derouet aperçoit un jour deux chevaux sans cavaliers près de son presbytère. Il les interpelle en leur disant:«Suivez-moi». Ils obéissent, le curé qui les enferme n’est nullement surpris de trouver le lendemain deux hommes entièrement nus.

 

Un mendiant se présenta chez une pauvre femme du village du Vivier , et lui demanda l’aumône, elle refusa à cause de sa pauvreté. Le vagabond lui dit alors:«Tu es enceinte, mais tu n’accoucheras pas!». La femme fut troublée car elle était aux premiers moments de sa grossesse et elle comprit que l’homme qui venait de lui parler devait être "possédé" pour deviner son état. Lorsque le mari rentra, elle lui fit part de cette épouvatable visite. Il entra dans une vive colere, courut après le vagabond, qu’il rattrapa et rossa. Le curé Derouet, instruit de la scène , était là au moment de l’accouchement avec la sage-femme. La femme mourut sans avoir accouché . «Ah! si mon ministère me l’eut permi, je l’aurais bien accouchée» , s’écria le curé.

 

Un sieur Margeurie , de St-Côme , était atteint «d’un coup de froid» que les médecins ne parvenaient pas à le guérir. Il alla trouver le curé de Houesville, qui lui fit la réponse à tous ceux qui venaient le trouver pour leurs maux:«Je ne suis pas médecin». Il ajouta ,«Je prendrais du cresson dans un abreuvoir, j’en mangerais , je tuerais deux poullardes que je farcirais de cresson, que je rotirais et que je mangerais également». Marguerie suivit les conseils de l’abbé Derouet, et fut guerit.

 

Un soir, l’abbé Derouet revenait de voir M. et Mme Joseph-Lafosse, au manoir de Rampan, à St-Côme;il arrivait près du lieu dit le Houlland quand il aperçut un petit cochon qui tournait autour de lui. Le curé lui dit «Reste ici»; aussitôt le cochon ne bougea plus. Rentré à Houesville, l’abbé Derouet alla trouvé l’un de ses voisins et lui ordonna d’aller chercher son cochon , près du Houlland. Ah! M. le curé, ce n’est pas le mien, car je n’en ai pas. Le curé renchérit:«Allez le chercher votre cochon!». Le voisin partit et , à l’endroit indiqué, il trouva son fils qui l’attendait!

 

Un domestique de ferme dit à un habitant du village du Pommier, ce soir vous ne passerez pas par le carrefour de la Mendicité( sur la route de Houesville à Liesville) , ou vous passez tous les soirs. En effet l’habitant du village ne put passer à cet endroit, car l’abreuvoir lui barrait la route. Ce même obstacle fut tendu à un autre Houesvillais qui, lui, voulut le franchir; Dès cet instant le jeune domestique tomba malade (Ces deux aventures se sont passées pendant le premier quart du xxe siècle)

 

Il y eut à Houesville une histoire de faux sorcier qui eut son denouement devant le tribunal de Valognes, en 1907

 

Un jeune homme de St-Côme résolut de donner une bonne leçon à une femme de Houesville qui terrorisait les habitants de son village. Lorsqu’il se présenta chez elle, un soir, elle était couchée avec ses trois enfants, son mari était partit a la pêche. Il se présenta comme étant «le sous directeur du célèbre devin de Cherbourg», et «tenant un baton à la main», il déclara que c’était une baguette magique, il se livra sur la tête de la femme à divers simulacres de passes magnétiques. Il lui dit que son pouvoir permettait de frapper à mort qui il voulait, son mari, elle ou ses enfants:«Tu as trois enfants, ajouta-t-il, je puisles faire mourir immédiatement; ce n’est pas le dernier que je frapperai car je sais que tu trouves en avoir un de trop, mais les deux aînés». La femme etait terrifiée, il lui fut ordonné de se rendre chez un voisin ou l’on but a la santé du devin de Cherbourg; puis sous la menace d’un couteau, il abusa d’elle.

 

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